«Aquel día en que cantó la gallina»: una lectura ecocrítica de Fabla salvaje

Résumé

Cet article propose une lecture du court roman Fabla salvaje (1923) du point de vue de l’écocritique. Bien que cette œuvre ait une intrigue psychologique incontournable, les différents passages psychologiques que traverse le personnage principal (Balta Espinar) ont une corrélation avec des phénomènes naturels qui, à leur tour, semblent correspondre à certaines cosmogonies amérindiennes. Le récit de Vallejo témoigne d’une poétique indigène qui comprend les autres êtres comme porteurs d’action et d’esprit; cependant, la relation des personnages avec le territoire, qui semble d’abord harmonieuse, se révèle rapidement hostile et inquiétante. Fabla salvaje peut être lu, précisément, comme le témoignage dramatique d’un sujet transculturé incapable de renouer un lien sain avec la géographie indigène; en ce sens, on peut proposer que Balta Espinar soit un alterego de Vallejo et de sa relation conflictuelle avec le village indigène, le féminin, la paternité et la nature.