La muerte literaria y la muerte legal en Fabla salvaje

Résumé

Cet article analyse le roman Fabla salvaje, publié en 1923, dans lequel son auteur, César Vallejo, développe l’histoire de Balta Espinar, un jeune fermier marié à Adelaida, qui devient captif d’une superstition de tragédie déclenchée par le bris accidentel d’un miroir, un événement qui affecte sa santé mentale et génère un délire de persécution d’un «être invisible» et inexistant, comme son propre double; mais cela va le plonger dans un état d’esprit dépressif, d’insécurité personnelle, de méfiance et de fatalisme, qui modifie son comportement à l’égard de sa femme, avec laquelle il devient maussade, avec une jalousie infondée, la faisant souffrir et sans tenir compte de la grossesse de leur premier enfant. Cette superstition, renforcée par le chant d’une poule et de deux hiboux, a modifié l’attitude de Balta Espinar à l’égard du monde et de la vie, le conduisant à la mort. La présente étude sera menée dans la perspective d’une interprétation littéraire et juridique, en particulier des figures de la liberté et de la mort.